13 juin 2009
L'enlèvement de Proserpine
Il y a, bien placé sur l'échelle de mon imaginaire sensuel, cette statue du Bernin offerte aux yeux impudiques dans une salle de la Villa Borghese. Les doigts puissants enfoncés dans la tendre chair de marbre, la douceur de la peau veloutée sous les mains nerveuses aux veines saillantes. Un monument à la gloire des sens qui, au moment où l'on s'évertue à perdre les dernières réserves hivernales, me réconcilie avec toutes les rondeurs du monde...
Pour les bourrelets, c'est fait! J'ai plus qu'à trouver une statue avec du poil aux pattes!
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